Un employé du réseau d'information et de la chaîne de télévision Al Jazeera, est vu dans les bureaux de la chaîne à Jérusalem.
Karhi a déclaré jeudi, dans un post sur la plateforme X:
"Aujourd'hui, j'ai ordonné la perquisition les studios d'Al Jazeera à Nazareth".
Il a ajouté:
"Les inspecteurs du ministère des Communications, en coopération avec la Division tactique de la police de la région du Nord, y confisquent actuellement des équipements".
De plus, il a prétendu:
Au sein de notre gouvernement, nous ne permettrons pas que le porte-parole de propagande du Hamas diffuse depuis Israël.
Dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé, via X, que son gouvernement avait décidé à l'unanimité de
"fermer la chaîne d'incitation à la haine Al Jazeera en Israël".
Par la suite, Karhi a annoncé que des inspecteurs avaient perquisitionné le bureau d'Al Jazeera à Jérusalem et confisqué ses équipements.
En avril, la Knesset (Parlement) a approuvé une loi autorisant le Premier ministre et le ministre des Communications à interdire les médias étrangers au motif qu'ils
"nuisent à la sécurité d'Israël".
La loi a été appelée
"loi Al Jazeera"
, pour interdire la chaîne qatarie en particulier, mais elle inclut aussi tous les médias étrangers.
À plusieurs reprises, des responsables israéliens ont lancé de vives attaques contre Al Jazeera, qui a consacré un large espace médiatique à la couverture de la guerre israélienne en cours contre Gaza depuis le 7 octobre 2023.
La chaîne a diffusé de nombreux clips vidéo montrant des drones israéliens ciblant des civils palestiniens et des demandeurs d'aide humanitaire largués par avion, ainsi que des soldats israéliens tuant des civils non armés.
La guerre israélienne contre Gaza, qui a débuté le 7 octobre 2023, a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.
Israël poursuit la guerre malgré la publication d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à arrêter immédiatement les combats, et en dépit de sa comparution devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour des crimes de
"génocide".
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